Les Prunus
Prunus avium
Oui j'avais planté un merisier au bout du jardin au moment de sa création. Des robiniers aussi pour tenir le talus. Un peuplier blanc (si, si !), un frêne commun et des aulnes, le tout pour boire un excès d'eau dans une cuvette. Des érables champêtres ont été plantés en haie... Pourquoi ? parce que la charte du lotissement voulait que l'on plante des essences locales. Quelle absurdité ! Mais aussi parce-que, follement éprise de nature et de la forêt primaire rhénane toute proche je rêvais de créer mon coin de nature à moi... Ce fut un magistral loupé mais j'avais boisé mon jardin très vite pour un moindre coût avant de mieux connaître les essences destinées aux jardins.
Encore une acquisition de chez "Hillier", livré en scion, non greffé. Et dans ces conditions, il pousse comme un arbuste sur plusieurs troncs... Très vite (deux décennies quand-même) il n'était plus adapté à l'endroit attribué. Devenu à la mode alors, j'ai pu le trouver chez "Klingmann" (Allemagne) greffé sur demi-tige.
Prunus cistena
Un très petit arbre mais qui n'a pas vécu longtemps.
Pour les amateurs, le feuillage ne vire pas au vert "verdasse" et devient même écarlate en automne.
Prunus x schmidtii
Les fruits sont des cerises comestibles à peine plus grosses que des merises mais plus sucrées.
Un belle essence, assurément, mais là encore une erreur de pépinière. Laquelle ?
J'avais commandé le Prunus maackii mais quand je m'en rendis compte il était trop tard pour un échange. Le plus incroyable, est qu'un ami a connu la même mésaventure de la part de la même pépinière, quelques années plus tard... Et oui, faute de pépinière "Adeline" ou "Hillier" ou d'autres aussi sérieuses, nous avons dû chercher ailleurs et sommes mal tombés. J'ai quand même fini par trouver le Prunus maackii sur une fête des plantes... Ah, les fêtes des plantes de pépiniéristes collectionneurs ! A ne pas bouder... on y voit les plantes en vrai, on les hume, on les tâte et on a l'avis éclairé de celui qui les a chouchoutées.
J'avais commandé le Prunus maackii mais quand je m'en rendis compte il était trop tard pour un échange. Le plus incroyable, est qu'un ami a connu la même mésaventure de la part de la même pépinière, quelques années plus tard... Et oui, faute de pépinière "Adeline" ou "Hillier" ou d'autres aussi sérieuses, nous avons dû chercher ailleurs et sommes mal tombés. J'ai quand même fini par trouver le Prunus maackii sur une fête des plantes... Ah, les fêtes des plantes de pépiniéristes collectionneurs ! A ne pas bouder... on y voit les plantes en vrai, on les hume, on les tâte et on a l'avis éclairé de celui qui les a chouchoutées.
Prunus maackii 'Amber Queen'
Pour la brillance du tronc, c'est quand même autre chose que le précédent !
Prunus serrula
Vous l'aurez compris, on ne plante pas cette merveille pour ces fleurs. J'avais fait des mains et de pieds pour trouver cette splendeur, admirée pour la première fois au Jardin Botanique de Strasbourg. Je ne voulais pas le commander pour ne pas avoir les mêmes déboires qu'avec P. maackii. Dans les pépinières autour de moi, je ne le trouvais pas, ni sur les fêtes des plantes locales. Alors j'ai confié le soin de me le procurer à mon pépiniériste allemand, Herr Klingmann. La pépinière Adeline n'existait plus. Les Acer serrula se conjuguent aujourd'hui dans une large gamme de cultivars.
Prunus serrulata 'Kikushidare'
Acquis, lui aussi, auprès de la pépinière "Adeline". C'est son premier printemps au jardin. Voilà pourquoi je commandais mes plants chez eux, c'était le seul catalogue sérieux, bien documenté, qui fournissait et expédiait des plantes de belle taille (à l'époque).
Quelques années plus tard...
Prunus subhirtella 'Autumnalis'
Tous les Prunus en fleurs sont des bijoux, mais celui-ci m'émeut particulièrement. Pas besoin d'être bling-bling pour vous séduire. Mais de novembre à mars des fleurs éparses et sans chichi éclosent modestement mais sûrement, s'il ne gèle pas. Et il y en aura de nouveau si par malheur les premières ont roussi. Et en avril c'est l'apothéose !
Encore une acquisition de chez "Hillier", livré en scion, non greffé. Et dans ces conditions, il pousse comme un arbuste sur plusieurs troncs... Très vite (deux décennies quand-même) il n'était plus adapté à l'endroit attribué. Devenu à la mode alors, j'ai pu le trouver chez "Klingmann" (Allemagne) greffé sur demi-tige.
En janvier
En mars
En avril
Prunus 'Shirofugen'
Il est souvent noté comme étant de cultivar de P. serrulata mais le Hillier qui est une bible en matière d'arbres et d'arbustes l'écrit comme ci-dessus.
Les pépinières "Hillier" me l'avaient fourni en scion, il y a quarante ans. Il avait d'emblée, trouvé sa place sur le talus où il était appelé à étendre sa ramure. Mais le pauvre fut plusieurs fois estropié, d'abord par un arbre qui est tombé sur lui, puis lors de la tempête de 1999. J'ai dû élaguer aussi les branches les plus basses car mon époux, de haute stature ne pouvait passer dessous pour tondre.
Les buis dessous avaient été plantés contre les assauts des chats du quartier. Pas très esthétiques j'en conviens. Ils se sont étoffés avec le temps et furent appelés à faire une vague le long du talus, mais la pyrale étant passées par là, j'en abandonnais l'idée.
Personne ne pourrait rester insensible aux charmes de cette merveille. Blanc pur quand il s'ouvrait, rosé quand il fanait et doré à l'automne.
Prunus 'Amanogowa'
Cultivar de Prunus serrulata
Prunus subhirtella 'Pendula rosea'
Un des derniers arbres acquis, et toujours chez "Adeline". Il s'est très vite étalé pour faire un beau parasol. Je taillais les branches à la hauteur voulue chaque printemps après la floraison, pour laisser s'exprimer les autres plantes dessous.
Prunus tennela 'Fire Hill'
Le plus petit des Prunus du jardin ... l'amandier de Russie. C'est davantage un arbuste. Chez moi, il est resté rampant, mais on en voit sur le web de plus dressés.
Des pavés du Rhin émaillent parfois les parterres en bordure, pour éviter à la tondeuse de raser les plantations.