Le jardin est un espace où l'on cultive les plantes mais où l'on peut aussi cultiver la biodiversité.
Les premières années de création du jardin, dans les années 1980, l'écologie n'était pas un courant très porteur et la biodiversité un mot encore inconnu. Notre gestion du jardin fut désastreuse pour notre environnement jusqu'à ce que nous décidions de revoir notre copie. Traiter les pestes ne servait strictement à rien, éradiquer les mousses fut un travail harassant et inutile, endiguer la podagraire s'est révélé vain, comme s'est révélé vain de lutter contre la mouche de la cerise, les maladies des pommes etc... Beaucoup de temps, d'énergie et d'argent furent dépensés en pure perte.
Après avoir changé de méthode, il aura fallu 10 ans pour qu'un équilibre s'établisse tout seul pour notre plus grand bonheur et celui de la faune. Nous allions de découvertes en découvertes... et nos plantes se portaient de mieux en mieux.
Les oiseaux en nombre et en espèce vinrent de plus en plus nombreux pour notre plus grand ravissement. Néanmoins depuis, je dirais les années 2010, le nombre d'espèces s'est raréfié et les nidifications par espèces se sont fait moins nombreuses. Leur raréfaction a accompagné celle des abeilles sauvages et des papillons et, et....
Les premières années de création du jardin, dans les années 1980, l'écologie n'était pas un courant très porteur et la biodiversité un mot encore inconnu. Notre gestion du jardin fut désastreuse pour notre environnement jusqu'à ce que nous décidions de revoir notre copie. Traiter les pestes ne servait strictement à rien, éradiquer les mousses fut un travail harassant et inutile, endiguer la podagraire s'est révélé vain, comme s'est révélé vain de lutter contre la mouche de la cerise, les maladies des pommes etc... Beaucoup de temps, d'énergie et d'argent furent dépensés en pure perte.
Après avoir changé de méthode, il aura fallu 10 ans pour qu'un équilibre s'établisse tout seul pour notre plus grand bonheur et celui de la faune. Nous allions de découvertes en découvertes... et nos plantes se portaient de mieux en mieux.
Les oiseaux en nombre et en espèce vinrent de plus en plus nombreux pour notre plus grand ravissement. Néanmoins depuis, je dirais les années 2010, le nombre d'espèces s'est raréfié et les nidifications par espèces se sont fait moins nombreuses. Leur raréfaction a accompagné celle des abeilles sauvages et des papillons et, et....
Accenteur mouchet
Prunella modularis
Bouvreuil pivoine
Pyrrhula pyrrhula
Un oiseau que nous rencontrions en troupes dans les clématites de la forêt rhénane et que nous n'avons plus jamais observé depuis plus de vingt, si ce n'est lors d'hivers particulièrement rudes quand ils approchaient des mangeoires ...
femelle
Chardonneret élégant
Carduelis carduelis
Ce petit passereau passe presque inaperçu en été, malgré sa face de clown colorée. Un couple fidèle avait élu domicile au jardin et nichait près du pied de chardon laissé en place pour eux... Mais ils ne dédaignaient pas d'autres graines comme celle des Cosmos qu'on peut laisser sur pied à leur intention.
Toute la belle saison ils se volètent, en couple d'un arbre à l'autre.
Etourneau sansonnet
Sturdus vulgaris
Bruyante et tapageuse, une bande d'étourneau aura vite fait de vous délester de vos cerises ou raisins, mais ils agrémentent aussi leur menu de vers et autres insectes ainsi que de mollusques, qu'ils capturent avec leur long bec conique, en arpentant la pelouse. Quand arrive la saison des couvées les couples se séparent de la troupe et peuvent s'installer dans un jardin arboré.
Faucon crécerelette
Falco naumanni
Il a fallu les jumelles pour le distinguer au repos, perché dans le tilleul. C'est un de nos plus petit rapace : environ 30cm. Je savais qu'il y avait des rapaces au jardin surtout en hiver quand les oiseaux étaient attirés par les mangeoires, mais je ne pouvais que constater le déplumage des passereaux. Pendant un certain temps les tourterelles payaient tous les printemps un lourd tribu au genre faucon, tant que le feuillage ne couvrait pas la surface du jardin.
Fauvette à tête noire
Sylvia atricapilla
Insectivore presque exclusif mais se gave néanmoins de baies comme celle des sureaux, avant les grandes migrations. Si vous désirez l'inviter au jardin, plantez y un sureau noir. Tous les ans, nous avions un couple chanteur près de cette source de nourriture.
Geai des chênes
Garrulus glandarius
Son nom latin est plus parlant car en effet le geai des chênes a une prédilection pour les glands qu'il sème au jardin en vu des mauvais jours. C'est un oiseau forestier qui se hasarde en hiver au jardin (à condition d'y laisser noisettes, noix et autres grosses graines). Il fréquentera moins volontiers les mangeoires car il reste très farouche.
Grive litorne
Turdus pilaris
Cette grive à la gorge rousse migre du Nord vers des régions d'Europe aux hivers moins rudes. C'est ainsi que vous pourrez la rencontrer en hiver en Alsace...
Le chant de la grive musicienne est une véritable mélodie claire et puissante à plusieurs strophes, qu'elle entonne tout au long de la journée. C'est une espèce nicheuse du jardin qui dispute avec énergie sa place et sa pitance aux merles. En été, les escargots sont à son menu et l'on retrouve les coquilles fracassées sur le marches ou les pierres.
Linotte mélodieuse
Linaria cannabina
Tout au début de notre installation nous en avions dans les bouleaux. Je les avais remarquées, car si cet oiseau est qualifié d'étourdi, c'est un merveilleux chanteur.
Merle noir
Turdus merula
Le merle siffleur perché dans le magnolia sous nos fenêtres a eu la très bonne (mauvaise) idée de remplacer le coq de campagne pour jouer le réveil matin. Tous les ans j'avais au moins deux couples et leur progéniture dans les haies du jardin. Avec le rouge gorge, c'est un des oiseaux le moins farouche.
Le mâle participe au nourrissage des jeunes.
Mésange ou Orite à longue queue
Aegitahalos caudatus
Une petite boule pleine d'énergie qui ne passe pas inaperçues quand elles volètent en bande entre les arbres... Les saisir en photo tient du miracle. Elles adorent les baies sauvages des aubépines ou des viornes en hiver.
Mésange bleue
Cyaniste caruleus
Avec la mésange charbonnière, elle est notre meilleure alliée dans la chasse aux chenilles. Il faut prévoir des nichoirs au trou d'envol à leur taille car sinon d'autres oiseaux viennent la déloger.
Mésange charbonnière
Parus major
Dans l'accession au logement c'est une rivale sans merci de la mésange bleue qu'elle déloge sans vergogne. Mais comme auxiliaires du jardinier, elle est aussi efficace.
Moineau domestique
Passer domesticus
Cet oiseau fréquent en zone urbaine, aime la compagnie des hommes.
Mâle et femelle
Sédentaire, il vit en groupe pour la recherche de sa nourriture et peut nicher dans des dortoirs communs qui peuvent rassembler plusieurs centaines d'oiseaux, comme ici à New York.
Pic épeiche
Dendrocopos major
Pivert
Picus viridis
Il arrive souvent au jardin au moment où les fourmis ailées essaiment et sortent en nombre de leur fourmilière.
Pie bavarde
Pica pica
On lui prête d'être un prédateur de passereaux et d' oeufs des gibiers à plume. Mais en fait, son régime est pour 94% constitué d'invertébrés et de charogne à l'occasion.
C'est un oiseau nicheur au jardin et un habitué des mangeoires.
Pinson du Nord
Fringilla montifringilla
Oiseau migrateur du Nord vers des des régions plus clémentes d'Europe. Habitué aux grandes
hêtraies dont il se nourrit des faines, il ne dédaigne pas les mangeoires en hiver. Rougegorge familier
Ericathus rubecula
Jojo, l'ami de tout jardinier. Il attend avec patience sans être effarouché, qu'on lui retourne un coin de terrain, pour y piquer quelques vers.
Rougequeue noir
Phoenicurus ochruros
Un autre migrateur, je guettais tous les ans son retour qui m' annonçait le printemps au jardin.
Sittelle torchepot
Sitta europaea
Visiteuse infatigable de mes troncs d'arbres qu'elle débarrassait de la vermine avec le Pic épeiche. A eux deux ils faisaient un travail efficace. Un pain de graisse chaque hiver les a habitué au jardin.
Tarin des aulnes
Spinus spinus
C'est un petit passereau de passage qu'en hiver... Très discret en saison de nidification, il fréquente les aulnaies dont il se nourrit des graines des cônes. On peut les y voir en grappe, accrochés aux branches à l'automne. Par année très fructueuses il vient moins aux mangeoires.
Tourterelle turque
Streptopelia decaocto
Trop grande pour la mangeoire, elle attend patiemment que les passereaux s'éloignent. Un couple fidèle fréquentait le jardin jusqu'à ce que le faucon n'attrape l'un ou l'autre en hiver.
Troglodyte mignon
Troglodyte troglodyte
Cet hyperactif très discret est pratiquement insaisissable pour le photographe.
Verdier d'Europe
Chloris chloris
En nombre au jardin en hiver, ils se nourrissent pratiquement tout ce qui est offert à la gent ailée. Un ou deux couples nichaient au jardin chaque année.
Un verdier atteint de leucisme :
N'oublions pas les hirondelles de fenêtre et hirondelles rustiques. Elles ne nichaient plus dans le lotissement, mais chassaient néanmoins au dessus de chez nous, rasaient la pelouse au moment de l'essaimage des fourmis... Haut dans le ciel elles étaient aussi accompagnés des martinets.
Aves ces trois espèces, j'ai comptabilisé 32 espèces observées. 33 avec le rapace qui laissait sur place les plumes des tourterelles et autres...
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