La Roseraie



   L'inspiration d'une roseraie, nous vint après avoir visité la Roseraie de l'Haÿ-les-Roses. Nous avions repris le palissage qui là-bas était sur chaînes pour faire des guirlandes fleuries. Mais nous avons utilisé des cordes, système peu onéreux et facile à monter ...




 Avant d'avoir trouvé notre gloriette, la roseraie ressemblait à ça... Derrière, le voisin a encore sa haie de Tuya qu'il va s'empresser de couper quand, devenu un ami, il aura découvert ce qui se cachait derrière. J'ai trouvé ça génial... cela a donné de la profondeur à l'espace qu'il avait lui aussi arboré.
  Cela l'était moins pour faire de belles photos, difficile de s'abstraire du décor de sa maison...
Il n'y avait pas que la roseraie pour n'être pas encore au top, les appareils numériques avaient encore à faire des progrès, comme vous voyez.


  

  Avant que les rosiers grimpants ne fassent leur effet sur le kiosque, une belle clématite (photo de droite) a pris les devants jusqu'à ce que, comme pour beaucoup de son espèce, elle ne meurt. Par contre le chèvrefeuille japonais a prospéré au-delà de nos espérances.


 

  J'avais pensé couvrir le kiosque avec des rosiers bien sûr, le prometteur rosier "Etoile de Hollande" a   fini par rendre l'âme 😔
  Il a fallut aviser. Un ami me confie alors un rosier de semis... peu épineux,  qui fera de notre gloriette un lieu de sérénité. 





C'est tous les ans la même émotion quand "Maigold" se réveille, premier grimpant à fleurir sur la gloriette... 




Au bout de l'allée, une arche en harmonie avec la gloriette sera vêtue du très fidèle "Zépherine Drouin". Il me fallait trouver un rosier qui supporte l'ombre portée de la maison et du Thuya au coin.  Le seul Thuya qui restait au jardin mourut comme tous ceux du voisinage sous les attaque du bupreste. 


 



   Les rosiers sont, à quelques exceptions près, choisis parmi les rosiers anciens. Ceux qui ne le furent pas n'ont pas tenu bien longtemps. Parmi les nouvelles créations aux airs de rosiers anciens, les rosiers Austin sont les plus costauds et ne dépareillent pas. Mais les dernières années avec les été de plus en plus chauds, ils ont eu du mal.

  Après avoir remonté l'allée qui mène à "Zépherine Drouin", nous revenons de l'autre côté, le long des grimpants palissés


Le rosier, photo 3, est "Albertine"avec des épines comme des sabres ...


Au fond, un liane que nous ne rencontrons pas souvent : "Euphrosine".




Au bout de l'allée, le rosier "Veilchenblau" cache l'appentis sans grâce de nos voisins. 
Et la claustra peinte nous cache compost.



 Le rosier "Veilchenblau" est assez tardif mais n'a qu'une seule floraison compensée par un merveilleux parfum de violette. 




La clématite orientale prendra le relais du rosier pour le reste de l'été.




  Au bout de l'allée bordée de guirlandes, "Thérèse Bugnet" et "Mme Isaac Pereire" lovée sur la barricade, ferment la roseraie alors que nous arrivons sur la pépinière de boutures.


 

  Nous n'avons toujours pas traversé tout le jardin... Vous n'avez vu ni la cour, ni le potager, ni la rocaille ... il nous faudra passer sous l'arche de "Zéphirine Drouin" pour nous rendre dans la cour.


Après avoir laissé le Point d'eau pour faire le tour de la roseraie, nous longeons la rocaille  à droite pour nous diriger vers la cour.



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