Peut-on créer une prairie au Jardin ?
Longeons le talus à l'ouest sous la véranda... c'est là une tout autre atmosphère. Un désordre sympathique règne dans ce que j'avais voulu être une prairie américaine... difficile, difficile... Mais au final pas si moche que ça. J'avais gardé les arbustes plantés à la création du jardin pour maintenir le talus. Comme partout dans le jardin les parfums sous les fenêtres de la véranda étaient primordiaux : orangers du Mexique, roses, lilas nain, viorne et Poncirus. J'ai commencé la première année par semer des coquelicots, des silènes et des saponaires... Les dernières se sont trouvées tant à l'aise qu'elles en sont devenues envahissantes. Les coquelicots, par-contre, n'ont pas perduré longtemps. C'est une plante messicole qui fleurit sur les terres labourées, et ma foi, la terre de la prairie, une fois créée ne fut plus remuée...
Nous avons d'abord dû éiminer les pervenches du talus pour pouvoir créer la prairie..
Dans le mouvement, nous avons aussi créé un petit bassin dans une grande poubelle qui devra accueillir une fontaine.
Dans un premier temps, je sème des annuelles et des graines sauvages récoltées.
La saponaire dans les campanules était devenue très vite une peste... elle se propageait par ses racines comme ses graines, ne laissant aucun espace aux autres plantes.
Les vivaces, furent introduites par la suite.
Pour le début de l'été, des camash, des iris de Sibérie, des silènes
Des Echinacea et Monardes et des Allium de la même couleur.
Des carottes sauvages et du mélilot parmi les Echinacea et Echinops.
Rudbeckia triloba , une bisannuelle qui se ressème allègrement est très présente en automne avec les Aster et Boltonia.
Autour du bassin, que je laisse déborder, ont été installées des vivaces des rives.