La cour

 Pour accéder à la cour, nous passons sous la pergola.
 Une glycine japonaise : Wisteria floribunda "Marobrotys" nous a enchantés pendant des années avant de périr, sans crier gare, sous la dent des campagnols.


 


   Une fois la glycine défleurie s'épanouit le rosier liane "Francis E.Lester". Sur la photo ci-dessous il est encore en boutons derrière "Blanc double de Coubert" vu de la roseraie. 



    Il était magique, les parfums en plus.



  Sur un autre pilier s'entortille Clematis montana "Mayleen" au parfum de vanille... Un de ses semis fera une guirlande à la porte du garage.

 

  Sur la claustra qui nous sépare de notre voisin, le rosier  "Meg" mêle ses grandes corolles saumon au Cytisus aujourd'hui Argyrocytisus battandieri. Ce genêt de l'Atlas gélif, greffé sur cytise et palissé plein sud, avait bien résisté en Alsace. Il répand dans l'air un parfum d'ananas. 




 A la gouttière, "Mme Ernest Calvat" est un réel bonheur pour son parfum et sa floraison continuelle. Dans le coin où il est planté, il n'aura jamais à souffrir des fortes chaleurs. Ceci explique sans doute cela. 



  A côté de "Meg", "Ghislaine de Féligonde" aux petites fleurs jaune-pâle occupe une surface imposante sur la claustra pendant toute la belle saison avec un petit temps de repos... 



Des Lonicera nitida "Baggesen Gold" sont disséminés un peu partout . 

 

En été, le parterre explose littéralement. C'est un rayon de soleil pour les jours de grisaille. 


 


  Comme partout dans le jardin, des rosiers émaillent ce parterre. Ici en premier plan, "Golden Shower" qui s'est épuisé après plusieurs décennies de bons et loyaux services et "The Pilgrim" opulent, au parfum de citron.

 

    Sur la clôture de la propriété, le petit grimpant "Parure d'Or" côtoie une Euphorbia characias.

 

 De l'autre côté de la cour, un Magnolia soulangeana "Lennei" projète son ombre sur le pignon de la maison. Si vous ne savez quel Magnolia soulangeana choisir, n'hésitez pas un instant, surtout si vous êtes dans une région au climat rude. Celui-ci n'a jamais gelé car ses fleurs éclosent bien après les autres de l'espèce.


  Il faut bien garnir le pied de l'arbre. Comment faire autrement quand les doigts vous démangent ? Un Rhododendron dans les mêmes couleurs est planté au coin de la maison : Rhododendron orbiculare ssp. orbiculare. Puis vient le Rhododendron “Cunnigan’s White” et des hortensias.


  L' Hydrangea aspera ssp. sargentiana contre le mur et l' Hydrangea macrophylla “Mariesii Perfecta” puis l'H. quercifolia prolongent les floraisons. 

   Sous les arbustes, à travers un tapis de muguets, d'aspérules et de fougères, émergent des hellébores, des anémones et des narcisses...


 
 

      Nous nous en retournons vers la roseraie et longeant le petit talus planté d'essences parfumées : Un Philadelphus à grandes fleurs, que je n'ai su déterminer, s'incline sur notre passage pour nous ravir de ses effluves sucrés.


  Un Syringa afghanica acquis sous ce nom qui ne serait pas afghan mais turc. La dénomination unanimement partagée pour cette plante de jardin est aujourd'hui Syringa x laciniata  voire aussi Syringa protolaciniata "Kabul".  Plus loin un autre lilas fait honneur à la grande princesse des jardins : Syringa vulgaris "Princess Sturdza".

 

  Des Sarcocca le long du mur nord, pour parfumer l'hiver et un Oranger du Mexique pour le début du printemps.

 

    Magnolia denudata "Yellow River"


  Après la floraison du Philadelphus s'épanouit l'opulente Paeonia lemoinei «Souvenir de Maxime Cornu» malheureusement sans parfum et le rosier "Blanc double de Coubert" au-dessus (vu plus haut) parfumé tout l'été. 


 L'automne arrivé, une chaise au repos trône parmi le Cerastotigma qui a pris le relais des Geranium



  Le jardin jaune de la cour ainsi que la pépinière que nous avons aperçue près de la roseraie ont laissé place à un potager .


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