Sous le tilleul

Le seul géant du jardin encore sur pied depuis les premières plantations nous fournit son ombre bienfaitrice et nous enivre de son parfum de miel.



  La haie de charmes a disparu pour cause d'avancée en âge, de son embonpoint et des trois tontes nécessaires par an... (80m quand même). Je hais les lotisseurs qui nous font des chartes avec obligation de planter des essences locales, comme si la biodiversité ne pouvait s'exprimer que dans la végétation indigène pas du tout adaptée aux jardins de lotissement ! Il eut été plus judicieux d'interdire les thuyas que pourtant tout le monde a plantés, bien sûr. 

  Une palissade a été installée, mais il fallut attendre que les plantations nous cachent la vue sur la rue. Mais de la rue des percées ont été créées par endroit pour une vue sur le jardin...




Le coin repos, idéal à l'ombre avec vue sur tout le jardin.




Le Geranium macrorrhizum  émoustille nos sens : au toucher, il répand une odeur... de géranium.



  Exposées au sud-ouest les plantations, sous la ramure du tilleul, profitent de suffisamment de soleil pour fleurir. Même le rosier "Constance Spry" s'y épanouit. En été quand la frondaison projette son ombre, il aura fini sa floraison. D'autres plantes comme les spirées prendront le relais.


   La palette des couleurs s'exprime dans les tons parme et violet, rouge-grenat, alors que le lilas de Rouen, Syringa x chinensis, embaume alentour.



Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l'air tout rose,
on croirait qu'il neige de l'or.
                                                           (François Coppée "Promenades et intérieurs")


Après avoir pris quelque repos, nous traversons la pelouse à la rencontre du talus.



 Pour suivre la promenade, nous sommes venus par : Le petit bois 
et allons maintenant faire le tour du talus sur lequel est assise la maison : Le jardin du talus